martedì 15 febbraio 2011

Foyers infectieux d’origine dentaire

Chacune des structures (dents, des gencives), comme décrit dans "l'anatomie de la dent" est susceptible d'être une "passerelle" infectieuse potentielle si elle est mis à mal.

  Voici résumées les différentes pathologies conduisant à la lésion de la dent et les conséquences inévitables craint infectieuses.

A. LES CAUSES DE L’INFECTION

 

1. LA CARIE :

Atteinte de l’email dentaire, elle est occasionnée par une prolifération microbienne, elle-même favorisée par le tartre. Son évolution spontanée est un attaque progressive de la surface de l’email , ainsi que du réseau nourricier et sensitif de la dent : la pulpe.

Indolore dans sa phase initiale, elle devient douloureuse dès l’atteinte de la dentine puis de la chambre pulpaire, ce qui constitue LE signal d’alerte avant les ennuis.

Il est cependant parfois trop tard et l’évolution spontanée peut se faire vers :

L’abcès, soit osseux soit des structures molles avoisinantes

La formation d’un granulome (foyer infectieux latent localisé au niveau des racines dentaires)

La mortification dentaire (dent insensible et devenant noirâtre)

La diffusion microbienne dans le sang (septicémie)

2. LES PARODONTOPATHIES

Elles désignent l’atteinte des éléments de soutien de la dent (Gencive,cément,os). Elles proviennent, le plus souvent, d’un processus infectieux mais peuvent relever d’une pathologie d’ordre général.

2a – Origine infectieuse : La carie dentaire , de proximité, y trouve une place prépondérante. Le mécanisme de diffusion est celui d’une atteinte du desmodonte (cément, ligament alvéolo-dentaire ) via la chambre pulpaire puis une migration de l’infection vers l’os.

De plus, la MAUVAISE HYGIENE BUCCALE (cf. " conseils " dans ce même chapitre) est à l’origine d’une pullulation microbienne au niveau de la plaque dentaire susceptible d’engendrer des inflammations locales de la muqueuse et de provoquer une " porte d’entrée " pour les bactéries.

2b – Origine générale : En dehors des causes infectieuses, un certain nombre d’affections ou de déséquilibres organiques peuvent avoir un retentissement au niveau du parodonte et plus particulièrement au niveau de la gencive. Dans ce cas

précis, les facteurs généraux sont dits prédisposant ou déclenchants MAIS l’affection générale étant traitée, les lésions induites évolues pour elles mêmes, entretenues par les facteurs locaux.

> Quelles sont ces causes générales (exemples non exhaustifs) ? :

Diabète

Carences vitaminiques : A B C D K

Maladies du sang

B. LES CONSEQUENCES LOCALES DE L’INFECTION

1 – La gingivite : Inflammation aigue de la gencive qui devient rouge, douloureuse et boursouflée

2 – La desmodontite : Inflammation du ligament alvéolo – dentaire.

Elle se présente, dans sa forme habituelle, par une douleur lancinante exacerbée en position couchée, associée à une sensation de " dent longue ". La percussion verticale de la dent est par ailleurs très douloureuse.

L’apparition d’un tel tableau clinique impose une consultation en urgence chez le dentiste afin de mettre en place le traitement médical approprié

3 – La cellulite : Il s’agit, comme nous l’avons vu, d’une infection des tissus avoisinants les organes dentaires. Rien à voir bien évidemment avec la cellulite "peau d’orange" dont le grand public à connaissance et dont les crèmes cosmétiques font grand commerce. (Cellulite faciale)

Elle se présente majoritairement sous la forme d’une tuméfaction chaude, rouge et parfois douloureuse des tissus de voisinage. Cette atteinte est généralement en rapport avec la dent causale. Ainsi concernant les dents de la mandibule, il peut apparaître :

Un gonflement de la joue

Un gonflement du plancher buccal (zone située sous la langue)

Un gonflement du cou

Ce GONFLEMENT s’associe ou non, selon la position sur l’arcade de la dent responsable, à une limitation de l’ouverture de la bouche (appelé trismus) due à l’inflammation du muscle masticateur "le masséter" (cf. chapitre Anatomie)

Concernant les dents du maxillaire supérieur :

Un gonflement de la joue

Un gonflement des paupières

Un gonflement du palais

L’apparition de ce tableau clinique (douleur dentaire et/ou gonflement douloureux des tissus environnant) IMPOSE une consultation médicale en EXTREME URGENCE.

Une évolution défavorable avec une éventuelle atteinte de l’œil ou de la respiration peut engager le pronostic VITAL.

Heureusement dans la majorité des cas un traitement par antibiotiques soit par voie orale, soit par voie intra – veineuse suffit à enrayer l’évolution, mais il est parfois nécessaire d’intervenir chirurgicalement pour :

1. ôter le foyer infectieux responsable : la dent

2. drainer la collection purulente

> LE REFLEXE : PAS D’AUTOMEDICATION

C. CONSEQUENCES A DISTANCE DE L’INFECTION :

Si les complications locales ou loco – régionales sont le fruit d’une pullulation microbienne et des réactions inflammatoires de défense de l’organisme, il en va de même des complications à distance.

Ainsi le passage des bactéries dans la circulation sanguine par la pulpe dentaire peut occasionner une fixation des bactéries sur des organes "cibles" tels que :

Le coeur (notamment les valves) avec risque d’endocardite Le cerveau

Les articulations des membres et les vertèbres de la colonne

Les poumons, les reins ….

Les conséquences en sont une altération notable de la FONCTION de l’organe atteint (voire sa destruction partielle ou totale).

Le lecteur aura donc compris que cette migration infectieuse, chez des patient porteurs d’une pathologie d’un des organes pré cités (et la liste n’est pas exhaustive), sera bien entendu non seulement favorisée mais aussi potentiellement gravissime.

C’est pourquoi une attention toute particulière doit être entreprise dans la PREVENTION des infections dentaires et parodontales non seulement chez le patient " sain " mais plus encore chez le patient porteur d’une atteinte cardiaque (notamment valvulaire), rénale (insuffisance rénale) ou encore pulmonaire (insuffisance pulmonaire).

COMMENT PREVENIR cette pathologie de l’organe dentaire et éviter de telles complications ?

1. L’HYGIENE BUCCALE :

Pierre angulaire de la prévention anti carieuse, et par la même des foyers infectieux, elle ne doit souffrir pour être efficace d’aucun laisser-aller.

Elle comprend :

Brossage des dents régulier de 3 minutes environ après les repas (au mieux sinon matin et soir)

Utilisation régulière de dentifrice à composition fluoré

En une alimentation ne faisant pas trop la part belle aux sucreries

En l’éventuelle association aux brossage du fil dentaire

2. LE SUIVI DENTAIRE REGULIER :

En dehors des règles de bonne hygiène buccale, un suivi régulier (de préférence 2 fois par an) à partir de votre dentiste est nécessaire pour la détection précoce des lésions. Leur traitement sera un signe de manque d'évolutions défavorables.

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